The Fatman’s Fate

The Fatman’s Fate

Dates

Mai – 2, 9, 16, 18 & 23 – 2011, 20h30
Mai – 22 – 2011, 16h30

Place – Lieu

XL Théâtre, rue Goffart 7a 1050 Bruxelles

Booking – Réservation

Avec l’aimable soutien de
Teaser

Court résumé – Short Summary

Soul, surnommé « La Dérive », est à la recherche de son ami d’enfance Horace, appelé le «Fatman»; il l’a perdu de vue au moment où il a été envoyé combattre en Iraq. Il veut le retrouver, peut-être parce que ce fut son seul véritable ami sur terre… ou ne serait-ce pas parce que celui-ci lui doit du pognon ?
Quoi qu’il en soit, un jour, Soul vient frapper à la porte du Bureau du détective privé G.O.D. Il s’avère qu’un autre zigue est sur les traces du « Fatman ». Il s’agit d’un inspecteur de police du nom de Bob Bludgeon. Ce dernier enquête sur le « Fatman » car celui-ci pourrait être à l’origine de la disparition d’une centaine de prostituées dans la ville en l’espace de quatre ans. Aurait-il affaire à un cas de tueur en série, à un des plus terribles de tous les temps ? Dans le Bureau du détective privé, se tient une jeune femme égarée dans un amour passé, et caractérisée par une perception pour le moins déformée de la réalité, collectionnant des photos géantes d’explosions nucléaires, qu’elle contemple à longueur de journée avec une fascination infantile. Très vite, de sombres secrets viennent à lier ces trois personnages entre eux. Au bord du précipice, les confessions se multiplieront, jusqu’à l’issue fatale.

Soul, known as “The Drifter”, is looking for his childhood friend, Horace, called “The Fatman”; he lost sight of him when he was sent to war in Iraq. He wants to find him back, because it was his only friend ever… or isn’t it rather because the Fatman owes him a few bucks? Anyway. One day, he shows up at the door of a Bureau for Private Investigations. Another man is on the Fatman’s track, a police inspector called Bob Bludgeon. He is investigating on the Fatman who could possibly be the cause of the disappearance of a hundred prostitutes in town in the last four years. It looks like one of the worst cases of serial killing worldwide. In the office of the Bureau for Private Investigations, is sitting Jocelyn, a young woman lost in a past romance, perceiving reality in a pretty distorted way, collecting pictures of nuclear explosions and looking at them with a childish fascination. Dark secrets link all these characters together. Secrets that will be revealed on the edge of a precipice.

À propos du concept – About the concept

Mon idée était d’amener le monde et la culture du cinéma au théâtre, de concevoir cette pièce à la manière dont on aurait façonné un film noir dans les années 40 ou 50.
L’histoire est censée se dérouler dans le passé, preuve en est l’atmosphère générale véhiculée par les personnages et par le décor – bien que très minimaliste. Mais certaines références et certains éléments très concrets se rapportent clairement à l’époque contemporaine, comme la guerre en Iraq, la décharge de matériel informatique… Les différentes temporalités se confondent à dessein de créer un espace hors du temps, où s’inscrit le récit du Fatman à proprement parler. La scène est coupée en deux, chaque « camp » représentant une époque différente : d’un côté le 19ème siècle avec un écrivain visionnaire nous racontant une histoire se passant deux siècles plus tard, et de l’autre côté le 21ème siècle, avec des personnages évoluant dans une sorte de « paysage d’après-guerre », ces deux champs temporels se trouvant séparés par une montagne de déchets informatiques, symbole de l’apogée industrielle, mais également symptôme d’un terrible penchant humain pour l’auto- destruction.

My idea was to bring the world and culture of cinema on stage, to set up this play the way you would have built a film noir in the forties or in the fifties. It is supposed to happen in the past, if you consider the general atmosphere conveyed by the characters and the – though very light – scenery. But some references and elements definitely belong to contemporary days, such as the war in Iraq, the computer dump… The different time spots mix together to create a timeless area, where the Fatman’ story takes place. The stage is split into two fields, being two eras, the 19th century with a visionary writer telling a story settled in the future, and the 21st century, with characters evolving in some sort of ‘post-war landscape’,
these two fields being separated by a mountain of computer trash, symbol of an industrial peak, and symptom of an inevitable sense of self-destruction.

D’un point de vue thématique – About the theme

Le monde touche à sa fin. Le paysage terrestre se transforme peu à peu en une immense décharge d’appareils informatiques. Tout homme se trouve embourbé dans son propre passé, et le futur n’est plus. Le temps s’est arrêté, et le monde se limite désormais à un labyrinthe de venelles et d’impasses sombres, malfamées… à quelques ponts en décrépitude et à une poignée de maisons délabrées, derniers toits d’un édifice humain qui termine de s’effondrer. Tous les personnages sont à la recherche de quelqu’un. Tous ont perdu un être cher dans des circonstances pour le moins étranges. Tous sont égarés. Et toute la société semble graviter autour de ce Bureau de détective privé, à la tête duquel siège un homme qu’on ne voit jamais, du nom de G.O.D. (initiales de Garland Oswald Denbrough, un centenaire qu’on dit « au cœur d’adolescent »). Entre un inspecteur de police siphonné et un clochard alcoolique, la seule lueur qu’on entrevoit provient de cette jeune femme qui accuse une fascination infantile pour des photos d’explosions nucléaires dont elle a tapissé tous les murs de son bureau. La notion de danger semblant elle aussi faire partie du passé, l’horreur et la violence de ces explosions, ne sont plus que d’inoffensives œuvres d’art, figées comme autant de cadavres.

It is the end of the world. The landscape is turning into a huge computer waste. Everyone is glued to one’s past, and the future is never mentioned, as if it were something impossible to reach or to conceive. Time has stopped, and the universe is limited to a maze of gloomy, disreputable streetlets and alleys… to a few tumbledown bridges and a bunch of seedy houses as only roofs in a dying metropolis. Everybody is lonely and looking for someone. Everybody has lost someone, in quite strange situations. Everybody is lost as well. The whole society seems to lean on this Bureau for Private Investigations, at the head of which you find a guy named ‘G.O.D.’ (Garland Oswald Denbrough, who is a hundred years old, someone nobody ever sees). Between a wacko police inspector and an alcoholic hobo, the only glimpse of brightness comes from a young woman who is childishly fascinated by pictures of nuclear explosions. Since even danger seems to be part of the past, what looks basically horrible and violent, merely becomes a work of art, as harmless as a painting can be, and as still, as motionless as a dead body.

En 2009, Frédéric Gibilaro lut une histoire courte titrée “L’Oeuvre du Mal-Aimé” (parue dans “Les Ténèbres Nues”, un recueil de nouvelles publié en France) et l’idée lui vint de l’adapter pour la scène. Il demanda à l’auteur lui-même d’en écrire l’adaptation. Dans un premier temps, ce fut un duo sur scène, avec Frédéric Gibilaro et Daphnis Boelens, dans la peau de deux narrateurs contant l’histoire au public, reprenant quasi mot à mot le texte tel qu’il se présentait dans la nouvelle. L’intrigue était donc très proche du récit d’origine (le Fatman, par exemple, était le véritable tueur dans cette version). Mais à l’issue de quelques répétitions, tous deux se rendirent compte que le principe de deux personnages racontant une histoire en se relayant pendant une heure trente, sans jamais aucune véritable interaction entre eux, était quelque peu ennuyeux. Frédéric demanda alors à Daphnis de considérer la chose sous un tout autre aspect, en incluant notamment un troisième personnage sur scène : une femme. Immédiatement, Marie Véja se joignit à la distribution. En conséquence de ce changement de taille, Daphnis décida de repenser toute l’histoire, en modifiant jusqu’à l’intrigue elle-même. Dans cette nouvelle version, chaque comédien jouerait deux rôles s’interpénétrant : Bob/Fatman, Soul/Écrivain- Narrateur, Jocelyn/Eileen. Il imagina, comme point de départ et comme axe central, le Bureau d’un détective privé, et se concentra sur la confrontation entre Horace Bludgeon (le Fatman) et son frère Bob (un inspecteur de police, cynique, malicieux, véreux), mais sans que le Fatman n’apparaisse jamais sur scène ; Soul et Jocelyne, dans cette perspective, devenaient de simples intermédiaires, des « prétextes ». Le personnage de Jocelyn Casseltown s’avérerait incarner le seul rayon de lumière dans cet univers sombre et caverneux, peuplé de mensonges et de désirs de vengeance. Il n’y aurait pas de fin heureuse, mais pas non plus d’issue désespérée.

Two years ago, Frédéric Gibilaro had read the short story “The Fatman’s Fate” (in french: “L’oeuvre du Mal-Aimé”, originally published in Paris, in Les Ténèbres Nues/The Naked Darkness), and had the idea of adapting it for the stage. He asked the author himself to write the adaptation. It was first a duet, with Frédéric Gibilaro and Daphnis Boelens on stage, being two narrators telling the audience the story of the Fatman (who was the actual killer in that version). The plot was much closer to Nobody’s literary work. But after a few rehearsals, they both realized that having two narrators telling a story during one hour and a half without any real communication between them was kind of boring. So Frédéric asked Daphnis to think of another perspective, with a third character on stage: a woman. Immediately, Marie Véja joined the crew. As a consequence of this dramatic change, Daphnis decided to reconsider the whole plot. In this new version, each character was going to play two roles: Bob/Fatman, Soul/Writer-Narrator, Jocelyn/Eileen. He imagined, as a starting point and a central setting, a Bureau for Private Investigations, and focused on the confrontation between Horace Bludgeon (The Fatman) and his brother Bob (a cynical, mean, vicious police inspector), but without seeing the Fatman on stage, not a single minute; Soul and Jocelyn being, in that scheme, intermediaries. The character of Jocelyn Casseltown would be the only ray of light in this dark and gloomy universe of lie and revenge. There would be no happy ending. But no hopeless conclusion either.

Et aussi… – And also…

LA B.O. EST SIGNEE EN PARTIE PAR LES GENIAUX  » PLASTICBIRDS « , QUE NOUS VOUS INVITONS VIVEMENT A DECOUVRIR. POUR PLUS D’INFORMATIONS, VOICI TROIS LIENS TRES UTILES : Myspace.com
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